Vacances : quelles astuces pour amortir ses frais d’essence ?

Découvrez les résultats de notre étude sur Les Français et le budget des vacances, réalisée par OpinionWay pour Shopopop, auprès d'un échantillon représentatif de la population française. Une étude pour comprendre comment les Français vont gérer un poste de dépenses qui pèse lourd dans leur budget vacances : les frais d’essence. Voici ce que révèle cette étude.

Quelques chiffres clés

71 %

des Français partiront en vacances en voiture cet été

42 %

des Français estiment que les frais d’essence auront un impact sur leurs vacances

240 €

de budget moyen prévu pour l'essence pour les vacances

Les vacances, un effort financier important

Pour 8 Français sur 10, le budget global des vacances d’été représente un effort financier important . 42 % des Français estiment que les frais d’essence auront un impact sur leurs vacances cet été, incitant 31 % à partir moins loin ou à bouger moins. 11 % renonceront purement et simplement à leurs vacances.

Les foyers les plus modestes sont les plus contraints dans leurs choix : 59 % de ceux dont le revenu mensuel est inférieur à 2000 € déclarent devoir adapter leurs projets estivaux. Les 25-34 ans, eux aussi, particulièrement impactés, sont 50 % à déclarer que les frais d’essence influenceront leurs vacances. 41 % d'entre eux limiteront leurs déplacements.

Et le budget suit : 240€ en moyenne rien que pour l’essence, avec des pics à 254€ pour les 65 ans et plus. Chez les foyers les plus modestes (moins de 1000 €/mois), on tente de limiter le budget essence pour les vacances à 169€.

Les vacances, un effort financier important

Des frais d'essence que les Français tentent de limiter

Compte tenu du tarif à la pompe qui reste élevé, les Français rusent d'astuces pour réduire le budget alloué à l'essence pendant leurs vacances.

6 Français sur 10 ont un plan B pour limiter leurs frais d'essence. Les principales astuces sont les suivantes :

  • 34 % prévoient de limiter leurs trajets en voiture une fois sur place
  • 29 % privilégieront les déplacements à pied ou à vélo
  • 26 % choisiront une destination plus proche pour alléger la facture

Mais de nouvelles tendances émergent :

  • 12% utiliseront une voiture qui consomme moins (hybride, électrique, etc.)
  • 8% feront du covoiturage avec des proches ou via une appli
  • 4% utiliseront une carte « carburant » ou un programme de fidélité
  • 3% feront du cotransportage, en livrant des courses sur leurs trajets grâce à une appli
Les frais d'essence

La sortie au supermarché : contraignante et pénible

Au-delà du budget de l'hébergement et de l'essence, les courses alimentaires font partie intégrante des vacances, et pourtant, ce n'est pas toujours une partie de plaisir.

66 % des Français citent au moins une dimension contraignante à la sortie au supermarché pour faire les courses :

  • 42 % la trouvent pénible
  • 35 % estiment qu’elle les empêche de déconnecter
  • 27 % vont jusqu’à dire qu’elle gâche le plaisir des vacances

Les femmes – plus souvent en charge de cette tâche – sont encore plus nombreuses que les hommes à trouver pénible de faire les courses pendant les vacances (47% vs 38%) et à estimer que cela les empêche de décrocher du quotidien (38% vs 31%).

L’organisation logistique liée aux courses peut aussi venir gâcher une belle journée de vacances : 15% des Français indiquent qu’ils ont déjà dû annuler une sortie parce qu’il fallait s’occuper des courses.

De ce fait, 35 % des Français anticipent leurs courses avant de partir pour les récupérer à leur arrivée.

Les courses, une sortie contraignante

Le cotransportage : une solution pour amortir ses frais d’essence ou se faire livrer

Le concept ? Profiter d’un trajet pour livrer des courses à un particulier, en échange de quelques euros. Le cotransportage permet d’amortir ses frais d’essence, tout en rendant service à celles et ceux qui souhaitent éviter la foule des supermarchés pendant leurs congés. Une nouvelle tendance qui semble plaire aux Français pour limiter le budget essence.

Cet été, 3% des Français feront du cotransportage, ce chiffre grimpe à 11% pour les 18-24 ans.

Une solution émergente et encore peu connue, pourtant 44 % des Français se disent prêts à faire du cotransportage :

  • 60 % des 18-24 ans
  • 39 % des 50 ans et plus

Le cotransportage

Histoires de cotransporteurs

Chaque mois, je mets de côté ce que je perçois avec le cotransportage. Ça participe à mon budget vacances et ça me permet de payer des sorties.

Arnaud, Cotransporteur à Draveil

Une étude quantitative réalisée en ligne par l’Institut OpinionWay pour Shopopop du 21 au 22 mai 2025, auprès d’un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview).